Comment fabrique t-on de l’huile de noix ?
L’huile de noix, vous connaissez ? D’un geste, elle agrémente votre salade verte d’une subtile saveur corsée. Son goût est excellent mais c’est aussi pour ses vertus diététiques qu’on la recherche car elle est riche en Oméga 3 et vitamine E.
Pour bénéficier pleinement de ses bienfaits, encore faut-il savoir la choisir : raffinée, pure ou vierge ?
Quelques explications sur le processus de fabrication de cette huile s’imposent…
Pour faire de l’huile de noix, il faut des noix… Certes c’est une lapalissade, mais de quelles noix parle t-on au juste ? Ainsi par exemple l’huile dite raffinée est extraite de noix considérées comme non comestibles. Elle n’a pas de goût et une faible valeur nutritionnelle.
Pour fabriquer de l’huile de noix vierge, on utilise au contraire des noix d’excellente qualité. On les laisse sécher pendant environ trois mois dans des claies ; sortes de treillis permettant la bonne aération des fruits. Les coques sont alors cassées pour récupérer la partie comestible de la noix. Les cerneaux de noix sont ensuite broyés par une meule en pierre afin d’obtenir une pâte très compacte.
La 2ème étape consiste à griller cette pâte à la poêle pour rehausser le gout de la noix et lui donner un arôme toasté.
Vient ensuite l’étape du pressage, commune d’ailleurs à toutes les huiles. La pâte est déposée dans d’immenses presses : un piston l’écrase très fortement pour en extraire l’huile. C’est beaucoup d’efforts pour une faible récompense : on obtient environ 1 litre d’huile pour 2 kilos de noix. Et il faudra encore patienter avant de la consommer, car l’huile doit ensuite décanter pendant une dizaine de jours. Durant cette période, l’huile repose dans des cuves adaptées : un dépôt se forme qui pourra être ainsi éliminé par filtration.
Au final, on obtient une huile vierge. C’est celle qui a les meilleures qualités gustatives et nutritionnelles. Elle contient jusqu’à 5 fois plus de vitamine E qu’une huile raffinée et des niveaux élevés de phytostérols et de polyphénols.
Récapitulons. On a donc dans l’ordre : le séchage, le toastage, le pressage, la décantation et le filtrage pour obtenir de l’huile vierge. C’est clair. Mais où est passée l’huile dite « pure » dans cette histoire ?
Facile, l’huile pure c’est un mélange d’huile de raffinée (donc à base de noix non comestibles) et d’huile vierge. CQFD !