Financer son voyage : quelques règles d’or

31 juillet 2017 Non Par a.morel

« Comment financer mon voyage ? » C’est sans doute la question qui revient le plus parmi les aspirants au tour du monde ! Aujourd’hui, avenueusa.info vous propose de passer en revue quelques mesures de bon sens qui vont vous permettre de caresser ce doux rêve dans un avenir plus ou moins proche.

Le « concept » des revenus et des dépenses

La première chose à garder à l’esprit est que votre flux de trésorerie n’est pas une fatalité. Il est défini par deux variables que vous maîtrisez, au moins relativement : les revenus et les dépenses. Plus les premiers dépassent les seconds, plus votre situation sera saine. La première erreur que commettent de nombreuses personnes est la suivante : ils agissent uniquement sur les revenus (en multipliant les horaires de travail) alors qu’il suffit bien souvent de réduire le poste des dépenses. Dépensez moins et vous pourrez vous permettre de travailler normalement avec moins de stress.

Comment réduire les frais ?

Dressez une liste de vos plus grosses dépenses. En général, il s’agit du loyer, de la nourriture et du véhicule. Certains vont agir sur la voiture pour économiser des milliers d’euros (assurance, carburant, entretien). Sans aller jusque-là, vous pouvez chercher à la rentabiliser en faisant du covoiturage pour partager les charges. Tout dans la vie est une question de priorités. « Je ris jaune quand je vois des gens avec de belles voitures, des téléphones trop chers et des vêtements de marque de plaindre de ne pas pouvoir voyager pendant une semaine », explique Andreas Moser, globetrotter et bloggeur.

Economiser de l’argent… en voyageant

Oui, c’est possible ! Plutôt que d’économiser pour voyager, vous pouvez économiser en voyageant ! Comment ? Facile, en préférant systématiquement les endroits les moins chers. A Londres, vous paierez 550 € par mois pour une chambre dans un appartement sans chichis. A Malte, vous allez payer 150 € pour une chambre deux fois plus grande dans un bel appartement avec balcon sur la Méditerranée, une terrasse pour les barbecues et la mer à 30 secondes de marche. Vous payez un quart du loyer londonien avec une meilleure qualité de vie. Bien sûr, cette solution n’est viable que si vous exercez des métiers qui permettent de longues absences (enseignement, freelancing, entrepreneuriat, etc.). Le loyer n’est pas le seul facteur. De nombreux pays vont vous permettre de bénéficier de coûts de transport plus bas et d’aliments frais plus accessibles sans pour autant revoir votre qualité de vie (trop) à la baisse.

Enfin, rappelez-vous de cette règle d’or : restez loin des capitales. Très souvent la 2e ou la 3e ville d’un pays sera beaucoup moins chère avec des infrastructures relativement similaires.